la Parenthèse Enchantée
Furieuse envie de Vos doigts perçant mes mystères,
De Votre sexe franchissant allègrement mes frontières.
Je Vous aime, Maître, en grand inquisiteur,
À qui j'avoue tous mes fantasmes par envie, non par peur.
Je confesse par exemple cette envie d'étreinte un peu barbare,
Où possession et tendresse se mélangent avec art.
À quatre pattes, croupe tendue, sur le carrelage.
J'imagine Votre sexe qui me défonce avec rage.
Votre main aggripant fermement mes cheveux,
Sortant de ma gorge, des sons rocailleux.
Qui se calent sur le rythme puissant et saccadé,
Que Votre bassin m'impose, totalement déchaîné.
Sentant en moi, monter la jouissance,
Vous stoppez le mouvement, me privant de cadence.
Surprise, désespérée, j'agite ma croupe sans pudeur.
Espérant que mon cul Vous sortira de Votre torpeur.
Je couine, gémis et implore grâce.
Une claque sur mon cul, me remet à ma place.
J'étouffe alors les cris dans ma gorge assèchée,
Mais ne peux m'empêcher d'encore me trémousser.
Votre voix gronde. "Arrêtez de bouger!
Chaque mouvement de votre cul sera vivement sanctionné."
À ces mots, je me fige, ne sachant à quoi je m'expose.
Et je sens Vos mains qui, sur mes rotondités, se posent.
Elles entament une danse lassive et sensuelle,
Parcourant mes monts, s'insinuant dans les ruelles.
Visitant chaque recoin avec application,
Pour se figer: une sur ma rondelle, l'autre sur mon bouton.
J'ondule. De ma gorge jaillit un long râle.
Direct sur mon cul, trois claques en rafalle !
Les larmes me montent aux yeux, je ne sais que penser.
Mais la chaleur gagne mon cul qui continue de bouger.
Le coup suivant s'abat sur ma chatte gorgée.
Je sens, au creux de mon antre, la vague se propager.
Je cambre les reins et tends vers Vous mon cul,
En réponse, dans mon petit trou, sans ménagement Votre doigt s'insinue.
Je pousse un petit cri et tente de m'enfuir,
Mais Votre main me maintient, je ne peux que subir.
Les allers et venues de Votre doigt directif.
Mon ventre se contracte, mes râles sont expressifs.
Puis d'un coup, à nouveau, plus rien !
Vous m'abandonnez, le feu au creux des reins.
Je supplie, j'implore, promets mille offrandes,
Comme une femelle impudique, ma jouissance je quémande.
En réponse, Votre sexe vient caresser ma raie.
Et le peu de pudeur qu'il me reste, disparaît.
Je pose ma joue sur le carrelage froid,
Et de mes mains, je m'écarte, exposant mon passage étroit.
De Votre voix ravie, je Vous entends me dire.
"C'est parfait, ma petite chienne mérite de jouir !"
La suite n'est que sexe, râles et soupirs,
Jusqu'à ce que nos corps s'abandonnent au plaisir.