la Parenthèse Enchantée



 

Viens t’asseoir sur mon dard enduit de vaseline

Car je connais tes goûts, ma vicieuse Line,

Et qu’il te faut sentir

Un gros membre enfoncé dans tes chairs élastiques,

Cependant que d’un doigt prompt à te divertir

Par-devant tu t’astiques.

 

Sur ce clou palpitant assise sans bouger,

Tu n’attends le plaisir que de ton doigt léger,

Mais sitôt qu’il s’amène,

Lancinant et rapide, infernal et profond,

Ton corps comme en fureur sur mon dard se démène

Pour l’entrer jusqu’au fond !


Poème de Louis Perceau (1921)





 

Sam 16 aoû 2008 Aucun commentaire