Vendredi 26 septembre
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Souvent, Maître, Vous me demandez si Vous ne me faites pas peur.
Sachez qu'aujourd'hui la seule chose qui me fait peur c'est de ne plus déclencher en Vous ces envies d'extrême, ce besoin fou de possession absolue.
Mon moteur, Maître, est l'exacerbation de Vos pulsions de mâle dominant, de Vos pervers désirs. C'est ainsi que je me sens pleinement vivante et que je prends mon plaisir.
J'aime cette folie qui nous gagne, dieu que c'est bon de se sentir à ce point exister dans cette passion à notre façon.
Alors, Maître, je Vous en prie, ne m'épargnez pas. Laissez libre cours à votre animalité, à cette domination naturelle, en vous si forte et si envoûtante.
C'est ainsi que je Vous veux. Oui Maître, je le clame haut et fort, je Vous veux ! Je Vous désire, je Vous espère, je me langui, je suis prête à tout pour capter et entretenir Votre attention,
Votre désir.
Envie animale, hystérique, sensuelle et sexuelle, d'être l'objet de Vos attentions et de Vos perversions. Matériau de tous les possibles, instrument de Votre épanouissement. Présomptueuse
certainement, amoureuse déjà un peu... En tout cas j'assume cette volonté d'être celle qui Vous fera penser que Vos rêves n'étaient pas utopiques et qui Vous donnera l'envie d'espérer plus
encore.Plus fou, plus fort.
Alors, je Vous en prie, Maître, encore une fois, ne m'épargnez pas ! Secouez-moi, révélez-moi, possédez-moi avec force et détermination. Sans concession...
Parce que je suis à Vous sans condition !
Par lady
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Publié dans : Des mots d'elle
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