Je confirme, je préfère vraiment Grand Corps Malade, dont je vous parlais hier !!
La Parenthèse
Enchantée
Nous roulons quelques minutes et la voiture s’arrête à nouveau, juste après avoir roulé sur des graviers.
Je ne sais pas si nous sommes arrivés, mais les graviers en tout cas laissent à penser que nous ne sommes plus en pleine campagne.
J’espère qu’il ne va pas me faire sortir nue cette fois !
Je l’entends qui ouvre le coffre puis ma portière.
« Viens elle/ève nous sommes arrivés »
Bon apparemment je vais devoir sortir comme ça, super !
Je sors comme je peux de la voiture, sa main à nouveau sur ma tête pour éviter que je ne me cogne.
« Avance un peu, je vais attraper ton imper »
Ouf ! Bon, il est peut être pas si méchant que ça…
« Tiens, prends le »
Il me met l’imper
dans les mains !!
Le ton est donné, je ne dois pas attendre de Maître A qu’il soit prévenant à mon égard.
Une idée me vient, je rigole intérieurement. Je me dis que mon Guide a dû le briefer : « tu la tiens serré hein, tu laisses rien passer ! ».
C’est qu’Il est comme ça mon Guide, pointilleux, exigeant… Tout doit être under control.
Et même si cela me fait rager parfois, je dois bien avouer que c’est ce qu’il me faut.
Maître A me saisit le bras droit et nous commençons à avancer, lui d’un pas décidé et moi d’un pas hésitant. Il doit s’en
rendre compte et ralenti la cadence.
« N’aies crainte, le sol est plat pour le
moment »
« Fais attention, il y a trois marches »
J’entends une porte qui s’ouvre, nous entrons et mes talons claquent sur le carrelage.
« Bonjour, comment s’est passé ton voyage elle/ève ? »
Une femme, quelle joie !! Je ne vais pas rester seule avec lui… Ouf, je respire
« Bien, merci »
Quelques secondes se passent, une idée me vient. Et si elle n’était pas soumise mais Domina, Ah non, pas ça, s’il vous plait,
pas ça !
« Je suis oasis, la soumise de Maître A. Sois la bienvenue chez
nous »
Ouf, je suis rassurée, elle a l’air sympa et a une voix très douce.
Maître A intervient
« Donne ton imper
elle/ève je te prie »
Je lâche l’imper, j’entends qu’il détache le mousqueton à mes
poignets.
« Oasis, tiens, occupe toi d’elle.
Attache sa chaîne au crochet près de la cheminée et installe la sur
le tapis. Offre lui un café, un thé, ce qu’elle veut… Mais ses mains doivent rester sur ses cuisses.
Aussi
tu t’en occuperas comme il se doit.
Tiens lui compagnie jusqu’à mon retour. Je vous autorise à parler mais
ne fais pas ta bavarde oasis, elle ne doit rien savoir de ce qui l’attend.
Tu as bien compris ? »
« Oui Maître »
« Bien, je vais
prendre ma douche alors… A tout à l’heure vous deux »
« Allez, viens ma belle, je vais t’installer.
N’aies pas peur, il a l’air dur comme ça mais c’est un
bon Maître.
Je te conseille cependant de réfléchir avant de lui désobéir… Il peut être très ingénieux quant
il s’agit de faire passer l’envie de désobéir.
Mais ne t’inquiètes pas je reste à tes côtés.
Si tu as besoin de quoi que ce soit n’hésite pas, si je peux, je le ferai…
Par contre, tu as entendu, ne me poses pas de question sur la suite, je n’ai pas le droit de te
répondre »
« Merci oasis »
Pendant qu’elle me parlait, elle m’a installée à genoux sur un tapis moelleux et a accroché ma chaîne. Le mur ne doit pas être très loin car elle n’est pas trop tendue.
« Bien, c’est parfait, tu es très jolie ainsi tu sais ! Tu veux boire quelque chose, un café, un
thé ? »
« Je voudrais bien un grand verre d’eau fraîche s’il te plait, j’ai très
soif »
« Tu veux un gâteau avec, ou autre chose ? »
« Non merci, juste de l’eau s’il te plait »
« Ok, je vais chercher ça, je reviens vite. Détends toi, je te sens crispée… Tout va bien se passer, tu vas
voir ! »
Bousculez-moi, outragez-moi, profanez-moi
Prenez tout et surtout ce qui n'appartenait qu'a moi!
Possédez-moi, faites de mon âme et mon corps Votre empire,
Soyez mon Puissant, dictez Vos lois, imposez-moi Vos désirs.
Je Vous en prie mon Guide, soyez mon La, ma Boussole,
Mon Astre, mon Souverain, emportez-moi dans des chevauchées folles!
À Votre contact je vibre, je palpite, j'exulte et j'explose
J'ai envie de crier ma reconnaissance, en vers ou en prose
Exprimer ma joie, ma fierté, mon besoin, mon bonheur
Hurler ma dévotion envers Vous, mon tendre Révélateur...
Alors je couche ces quelques vers sur une page blanche,
Bien incapable de décrire pleinement cette sensuelle avalanche
Une autre forme de poésie, moins académique... plus urbaine.
Néanmoins un même amour des mots et de leur musique !!
Et puis ce texte découvert il y a peu me fait tellement penser à Vous mon Guide!
Comme une évidence
En fait ça fait un moment que se croisent dans ma tête
Des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte
Un truc un peu différent, je crois que ça parlerait d’elle
Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau bordel
Mais j’ai un gros souci, j’ai peur que mes potes se marrent
Qu’ils me disent que je m’affiche, qu’ils me traitent de canard
C’est cette pudeur misogyne, croire que la fierté part en fumée
Quand t’ouvres un peu ton cœur, mais moi cette fois je veux assumer
J’ai un autre problème, il est peut être encore plus lourd
C’est que t’as pas droit à l’erreur quand t’écris un texte d’amour
Moi, les trois prochains couplets, je voudrais que ça soit des bombes
Si j’écris un texte sur elle, je voudrais que ça soit le plus beau du monde
Elle mérite pas un texte moyen, j’ai la pression ça craint
Fini de faire l’intéressant avec mes voyages en train
Là c’est loin d’être évident, moi je sais pas comment on fait
Pour décrire ses sentiments quand on vit avec une fée
Il faut avouer qu’elle a des yeux, ils sont même pas homologués
Des fois ils sont verts, des fois jaunes, je crois même que la nuit ils sont violets
Quand je m’enfonce dans son regard, je perds le la je n’touche plus le sol
Je me perds profondément, et j’oublie exprès ma boussole
Depuis que je la connais, je ressens des trucs hallucinants
Je me dis souvent que j’ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon j’aurais jamais su qu’un rire pouvait arrêter la Terre de tourner
J’aurais jamais su qu’un regard pouvait habiller mes journées
Je comprends pas tout se qui se passe, y a pleins de trucs incohérents
Depuis qu’elle est là rien n’a changé, mais tout est différent
Elle m’apporte trop de désordre, et tellement de stabilité
Ce que je préfère c’est sa force, mais le mieux c’est sa fragilité
Ce n’est pas un texte de plus, ce n’est pas juste un poème
Parfois elle aime mes mots, mais cette fois c’est elle que mes mots aiment
Je l’ai dans la tête comme une mélodie, alors mes envies dansent
Dans notre histoire rien n’est écrit, mais tout sonne comme une évidence
J’ai redécouvert comme ça réchauffe d’avoir des sentiments
Mais si tu me dis que c’est beaucoup mieux de vivre sans, tu mens
Alors je les mets en mots et tant pis si mes potes me chambrent
Moi je m’en fous, chez moi y a une sirène qui dort dans ma chambre
J’avais une vie de chat sauvage, elle l’a réduite en cendres
J’ai découvert un bonheur tout simple, c’est juste qu’on aime être ensemble
On ne calcule pas les démons du passé, on n’a pas peur d’eux
Moi si un jour j’suis un couple, je voudrais être nous deux
Y a des sourires et des soupires, y a des fou rires à en mourir
On peut s’ouvrir et s’en rougir, déjà se nourrir de nos souvenirs
Les pièges de l’avenir nous attendent, mais on n’a pas peur d’eux
Moi si un jour j’suis un couple, je voudrais être nous deux
Et si c’est vrai que les mots sont la voix de l’émotion
Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction
J’ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace
On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe
Et si c’est vrai que les mots sont la voix de l’émotion
Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction
J’ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace
On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe
Honte à toi qui la première
M’as appris la trahison,
Et d’horreur et de colère
M’as fait perdre la raison !
Honte à toi, femme à l’œil sombre,
Dont les funestes amours
Ont enseveli dans l’ombre
Mon printemps et mes beaux jours !
C’est ta voix, c’est ton sourire,
C’est ton regard corrupteur,
Qui m’ont appris à maudire
Jusqu’au semblant de bonheur ;
C’est ta jeunesse et tes charmes
Qui m’ont fait désespérer,
Et si je doute des larmes,
C’est que je t’ai vu pleurer.
Honte à toi ! J’étais encore
Aussi simple qu’un enfant ;
Comme une fleur à l’aurore,
Mon cœur s’ouvrait en t’aimant.
Certes ce cœur sans défense
Put sans peine être abusé ;
Mais lui laisser l’innocence
Etait encore plus aisé.
Honte à toi ! Tu fus la mère
De mes premières douleurs,
Et tu fis de ma paupière
Jaillir la source des pleurs !
Elle coule, sois-en sûre,
Et rien ne la tarira ;
Elle sort d’une blessure
Qui jamais ne quérira ;
Mais dans cette source amère
Du moins je me laverai,
Et j’y laisserai, j’espère,
Ton
souvenir abhorré.
Poème d'Alfred de Musset.
Je me déconnecte, je fume une cigarette. Je sens le manque de Vous déjà.
J’enlève ma nuisette, éteins la lampe de chevet et ferme les yeux.
Mon esprit vagabonde, se rappelle Vos mots… Mes mains gentiment partent en exploration. Elles décrivent des cercles autour de mes seins, parcourent la peau fine qui, de suite, a la chair de poule.
Les tétons se dressent, gourmands.
Avec la paume des mains, je les agace. Je les laisse pour revenir aux seins, le désir monte et l’envie de caresses plus appuyées aussi.
C’est avec mes ongles que j’en fais maintenant le tour… Puis les saisis à pleines mains et les pétris doucement en terminant le geste en pinçant les tétons entre le pouce et l’index.
Hummm le résultat est immédiat, je crois qu’il existe un fil invisible qui fait que lorsque l’on touche mes seins, les
contractions se déclenchent dans mon vagin.
Ma main gauche descend pour titiller mon bouton…
Des mouvements de bas en haut de mon doigt pour que les chairs s’ouvrent et que le bouton se dégage.
Hummm, contact électrique, décharge qui irradie.
La chaleur envahit ma chatte.
Mes jambes sont pliées. Appuyée sur mes pieds, mon bassin se soulève et roule pour accentuer les pressions sur mon bouton.
Mon vagin se contracte, envie d’être remplie…
J’imagine que Vos doigts viennent me fouiller...
Quelques pressions appuyées sur mon point G et l’orgasme monterait très vite.
Mais j’ai envie ce soir d’essayer de prendre du plaisir autrement, de partir à la découverte; d’étendre les gammes pour que Vous puissiez jouer de Votre instrument de différentes
façons.
Je connais le plaisir combiné du vagin et du clito… Facile, rapide, efficace, mais le clito seul ne m’a jamais donné d’orgasme.
Les pressions de ma main gauche s’accentuent. J’appuie et relâche en même temps que je bouge mon bassin et contracte mon périné.
Je pense à notre conversation et j’imagine que Vous venez tracer Vos O à la naissance du cou, là où il s’attache aux épaules.
Hummm, je suis très sensible du cou et cela m’excite terriblement.
Ma main droite s’occupe toujours de mes seins, les pétrissant plus fortement à mesure que le plaisir monte, pinçant les tétons gorgés de désir.
Je sens le plaisir qui monte mais n'arrive pas à exploser…
Je sais ce qu’il me faut, des pressions à l’entrée de mon vagin.
Je passe ma jambe droite par-dessus la gauche. Je place les doigts de ma main gauche devant l’entrée de mon antre et le pouce sur mon bouton.
Je serre fort les jambes et reprends mes mouvements de bassin.
Mes doigts se plaquent et se retirent de l’entrée de mon antre, j’imagine que c’est le ventre de mon Guide qui vient
claquer lorsqu’Il me possède.
Mon pouce exerce des pressions fortes et saccadées en tous petits mouvements de bas en haut sur mon clito…
Ma main droite pince plus fort mes tétons et la vague, enfin, déferle, explose et se poursuit en contractions saccadées de mon vagin… Rapides d’abord puis s’espaçant…
La marée du plaisir est passée.
Bien à Vous,
Votre petite chienne
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