G uidant chacun de mes pas
U tilisant Sa volonté pour m’épanouir
I l est mon Tout, mon Evidence
D e Lui je tire aujourd’hui ma force
E t à Ses pieds je suis comblée
La Parenthèse
Enchantée
G uidant chacun de mes pas
U tilisant Sa volonté pour m’épanouir
I l est mon Tout, mon Evidence
D e Lui je tire aujourd’hui ma force
E t à Ses pieds je suis comblée
Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir... |
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Cette nuit je me sens
Baby alone in Babylone...
Nous sortons du parking, puis de la ville.
J’ai toujours les yeux baissés, je ne vois donc pas le paysage mais il me semble que c’est la campagne. Nous roulons depuis un petit moment, peut être une heure, difficile de se faire une idée précise du temps écoulé.
Maître A n’a pas dit un mot depuis que nous avons démarré et moi j’ai gardé ma position, docilement. Il a mis un cd de jazz, Randy Crawford je crois avec sa voix douce et suave.
La tempête sous mon crâne s’est calmée…
J’ai repensé à nos longues conversations, je me suis imprégnée à nouveau des paroles de mon Guide « Je ne ferai rien qui te nuise, je ne ferai que ce qui est nécessaire et bénéfique pour ton éducation ma chienne »
Ce ne sont pas que des paroles, j’en suis convaincue, mes appréhensions se sont donc calmées.
J’ai fermé les yeux et me suis laissée bercer par la musique.
Un téléphone sonne. Maître A répond.
« Allo »
« … »
« Oui, je suis avec elle, elle est sagement installée à l’arrière »
C’est mon Guide qui appelle, mon cœur bat à tout rompre !
« Oui, elle me plait. J’aime bien ce mélange de salope et de petit animal effarouché. C’est une jolie petite bête que tu m’as confiée là… J’en suis vraiment ravi et t’en remercie »
Et bin, faut pas se gêner surtout ! Faîtes comme si je n’étais pas là et parlez de moi comme si j’étais du bétail !!
« Oui, je comprends, pas de soucis fais ce que tu as à faire et arrive quand tu pourras »
Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Comment ça, Arrive quand tu pourras ? Arrivez tout de suite Monsieur, arrivez pas quand vous pourrez… Et moi, je deviens quoi moi ?!
« Très tôt demain matin ? Ok, je ne fermerai pas à clé. Tu connais la maison, ton elle/ève sera aux pieds de mon lit, tu n’auras qu’à venir la chercher en arrivant »
« … »
« Oui, à demain »
Mais ils sont fous, c’est pas possible, je vais me réveiller !
Si j’ai bien compris mon Guide n’arrivera que demain, je vais passer la soirée et la nuit avec un inconnu qui veut me faire dormir aux pieds de son lit ?! Non, c’est pas possible je ne veux pas ! Je ne veux pas qu’il me domine, je ne veux pas qu’il me touche…
Je suis en panique et Maître A qui ne dit toujours rien.
Merde mais qu’est ce que je fais là ?!
J’ai envie de pleurer, j’ai envie de crier, envie d’apostropher mon chauffeur et de lui dire « Eh bonhomme, il se passe quoi là ? Ca te dérangerait de me tenir au courant ?! »
Mais je dois reconnaître que l’emprise de mon Guide est bien réelle… La preuve, je me tais ! Ma pauvre fille, Il a raison… Regarde ce qu’il fait de toi : sa petite bête docile et obéissante.
Ah, elle est loin l’amazone !! Pfffitt… Envolée la guerrière !
Mon corps doit laisser transparaître les pensées qui m’habitent et Maître A s’en aperçoit
« Qu’est ce qu’il t’arrive elle/ève ? »
« Je suis inquiète suite au coup de fil Monsieur »
« Tu n’as pas à l’être. Ton Maître t’a confiée à moi … Sous entendrais-tu que ton Maître ne sait pas ce qu’il fait ? Remettrais-tu Ses décisions en question ?! »
« Non Monsieur, mais… »
« Comment ça mais ? »
« Non, rien Monsieur »
« Je préfère elle/ève ! Tiens toi tranquille maintenant »
« Oui Monsieur »
J’en mène pas large, je ne suis pas rassurée du tout.
J’essai de me calmer et de retrouver mes esprits, de maîtriser la panique.
Bon, objectivement, je sais que je peux avoir pleinement confiance dans le jugement de mon Guide.
Et puis, pour être franche, je savais bien que ce moment arriverait un jour… Il m’en a suffisamment parlé, mais je pensais qu’Il serait là pour me tenir la main, me rassurer de Sa présence, de Sa
voix, de Ses mots.
Mais non, comme Il le dit Lui-même, rien n’est acquis.
Et une fois de plus les choses ne vont pas se passer comme je les avais imaginées…
Mais là, c’est la première fois que j’affronte seule une épreuve et je me sens comme une petite fille perdue !
La voiture ralentit et se gare.
Maître A ouvre sa portière, descend et ouvre le coffre.
Qu’est ce qui se passe ? On est arrivé ?
Merde merde merde… non ! Moi je veux rouler encore, rouler jusqu’à demain matin, jusqu’à ce que mon Guide arrive !
La portière à ma droite s’ouvre.
« Descends un instant elle/ève je te prie »
Descendre ? Comme ça, quasiment nue ?! Mais il m’en veut lui, c’est pas possible… Il pourrait me dire de remettre mon imper !
« Tu n’as pas entendu ce que je t’ai demandé, tu veux vraiment que je répète ?! »
« Non Monsieur »
Je le hais !
Je me glisse vers la portière et descends de la voiture. Je me retrouve face à lui mais je garde les yeux baissés, aucune envie de le regarder.
« Tourne toi »
Il me met un bandeau sur les yeux et l’attache.
Hummm, divine sensation…
Je vais pouvoir m’isoler, rentrer en moi, en prise avec mon essence, mes sensations, ma Soumission. Je vais pouvoir imaginer que je suis avec mon Guide, je serai forte ainsi !
Je vais tenir le coup pour Lui, pour qu’Il soit fier de Sa petite chienne.
Je sens le soleil sur ma peau et une brise chaude caresse les parties dénudées de mon anatomie. Je frissonne.
« Ca va elle/ève ? »
« Oui Monsieur »
Je souris intérieurement, je pense à Vous… Je me sens prête à affronter les évènements.
« Mets tes mains derrière le dos alors »
Il me passe des bracelets en cuir, je pense, leur contact est chaud. Puis j’entends un bruit de chaînes, un
mousqueton qu’on attache …
Mes poignets sont liés ensembles.
Je sens la chaîne fraîche qui pend contre ma raie.
« Ecarte les jambes je te prie »
Je sursaute, je sens son bras qui passe par devant pour attraper la chaîne. Il s’en saisit, l’amène vers l’avant, écarte mes lèvres de ses doigts. J’ai un mouvement de recul, il tire d’un coup sec sur la chaîne qui pénètre ma raie et vient se frotter contre mon clito… J’ai un frisson.
Bouhouuu, mon Guide a raison, je ne suis qu’une petite chienne lubrique qui pense avec sa chatte !
J’entends à nouveau un bruit de mousqueton, il attache la chaîne à mon collier.
Elle est attachée serré, me rentre dans les chairs et m’oblige à me cambrer.
« Retourne toi »
Sa main appuie doucement sur ma tête…
« Assieds toi »
Je me laisse tomber sur la banquette, il saisit mes jambes et les place à l’intérieur de la voiture. La chaîne me meurtrit.
« Installe toi au milieu comme tout à l’heure, je vais te mettre la ceinture »
Je m’exécute tant bien que mal…
Je me sens bien moins forte d’un coup, je me sens même très vulnérable !
Il m’attache, repositionne le bandeau, vérifie de ses doigts que la chaîne est toujours en place… J’ai honte, je sens que je mouille et il a dû s’en apercevoir !!
Il referme la portière.
Je l’entends qui s’installe au volant, démarre et reprend la route…
Un blog que je visite très souvent...
La maso qui assume ses plaisirs, bondage, cravache, singletail, fessées et calins voila ses préférences ....
J'adore !!
Elle est très productive et nous régale tous les jours avec un max de photos et illustrations... Art, BDSM ( ascendant masochisme... hein c'est la Cochonne Aïe quand même, et elle assume ses
préférences !!) humour, tendresse etc...
Et quand elle prend la plume c'est jamais pour ne rien dire !
Tite série rigolotte en ce moment mise en dessin par son amie Naughty Cat... ou quand une maso rencontre une autre maso... qu'est-ce qu'elles se racontent?!! Je vous le donne en mille...
Elle nous parle également de ses lectures, de ses coups de coeur et de bien d'autres choses... allez y faire un tour vous ne serez pas déçu !
Pis en plus
elle est très sympa ce qui ne gâche rien !
Pour info la plupart des photos sur mon blog viennent de chez elle, je vous le dis c'est une mine d'or !!
Un grand merci à vous donc, chère Cochonne Aïe, de
m'autoriser à piocher ainsi sur votre blog...
Deux petits cadeaux pour vous...
Puisque l'aube grandit,puisque voici l'aurore,
Puisque,après m'avoir fui longtemps,l'espoir
veut bien
Revoler dévers moi qui l'appelle et l'implore,
Puisque tout ce bonheur veut bien être le
mien,
C'en est fait à présent des funestes
pensées,
C'en est fait des mauvais rêves,ah! C'en est
fait
Surtout de l'ironie et des lèvres pincées
Et des mots où l'esprit sans l'âme
triomphait.
Je veux, guidé par vous, beaux yeux aux
flammes douces,
Par toi conduit,ô main où tremblera ma
main,
Marcher droit, que ce soit sur des sentiers
de mousses
Ou que des rocs et cailloux encombrent le chemin
Poème de Paul Verlaine
C haque jour plus épanouie
H abitée par Vos besoins, Vos envies
I mpliquée, excitée, mes besoins assumés
E xquise dépravée
N ’hésitant plus devant Vous à frétiller
N ue, impudique, petit animal sexué
E ntre Vos mains sculptée, révélée
16h12 le haut parleur annonce « arrivée en gare de Toulouse trois minutes d’arrêt ».
Mon cœur bat la chamade.
Je me lève et me dirige avec les autres passagers vers les portes de sortie.
Un homme installé à quelques mètres de moi, en sens inverse, se lève lorsque je passe à son niveau…
« Vous permettez mademoiselle ? » … et me sourit.
Je lui rends son sourire
« Allez-y, je vous en prie »
Il descend les marches, se retourne et me propose de porter mon sac… le saisit et me tend la main pour m’aider à descendre, tout en continuant à sourire.
Je vais pour le remercier mais n’en ai pas le temps
« Jolie tenue, joli collier et surtout jolie soumise ! Votre Maître a très bon goût »
Je rougis et reste sans voix. Comment cet homme a-t-il bien pu deviner ?!
Je lui réponds timidement
« Merci, je lui transmettrai »
« Je crois que cela ne sera pas nécessaire. Tenez, c’est pour vous » et il me tend une enveloppe.
Je regarde l’enveloppe puis regarde l’homme, affolée… Il me
sourit calmement.
Mes mains tremblent en la décachetant. Je sors la feuille et découvre l’écriture de mon Guide
Bonjour ma vilaine.
Je t’ai prévenue que ce week end serait riche en surprises…
Comme tu le vois, j’ai choisi de ne pas venir t’accueillir à la gare.
L’homme qui t’a donné l’enveloppe est Maître A. C’et un ami à moi et il a ma totale confiance. Je te confie à lui pour quelques heures et ne vous rejoindrai qu’en cours d e soirée.
Je te demande d’être très respectueuse envers lui et de lui obéir comme si c’était moi.
N’aies crainte, tu ne cours aucun danger avec lui, je le répète, j’ai une TOTALE CONFIANCE en Maître A.
Ne dis ou ne fais rien dont je pourrais avoir à rougir mon elle/ève.
Je te dis à tout à l’heure ma soumise, il me tarde de te voir !
Ton Guide
Je reste un instant prostrée, la lettre entre les mains, la tête emplie de questions et d’appréhensions.
Maître A me sort de ma torpeur
« Vous me suivez elle/ève ? »
Je le regarde, il sourit toujours, la situation a l’air de bien l’amuser.
« Oui Monsieur »
IL rigole
« Ne prenez pas cet air apeuré, voulez-vous ? Allons-y »
Il prend mon sac et se met en marche. Je le suis, je n’ai d’autre choix puisque c’est la volonté de mon Guide.
Les questions fusent…
Où m’emmène t-il ? Quand mon Guide va-t-il me rejoindre ? Que comptent-ils faire de moi ?
Nous sortons de la gare, faisons quelques mètres et entrons dans un parking souterrain. Maître A ne dit mot et j’en fais autant.
Il s’arrête, sort des clés de sa poche, ouvre une voiture noire et met mon sac dans le coffre. Je le regarde faire et reste plantée là, prise de panique.
« Montez derrière elle/ève et installez-vous au milieu »
Je m’exécute. Il s’installe au volant mais ne démarre pas.
Je saisis la ceinture de sécurité pour m’attacher mais Maître A m’interromp.
« Non elle/ève, enlève ton imper avant de t’attacher »
Il me tutoie, lui maintenant ? Je vais pour lui répondre
« Mais… »
« Pas de mais elle/ève, je t’ai dit d’enlever ton imper »
Je le regarde, je pense à Vous… Je crois bien qu’à cet instant
je vous déteste !! Je suis quasiment nue sous mon imper. Vos instructions étaient claires « Tu mettras ton collier, ton imper noir
court, ton corset en cuir, des basses résilles et rien d’autre ! »
Maître A doit savoir cela… Je vous hais tous les deux !!
« Ton Maître m’a parlé de ce regard. Je comprends le plaisir qu’il ressent à le faire baisser. Comptes-tu continuer à soutenir le mien à cet instant ?! »
Je baisse les yeux, pensant à mon Guide et à Ses consignes. Je ne veux pas le mettre en porte à faux… Mais quand même, Il abuse de me mettre dans une telle situation !
« C’est mieux. Maintenant enlève ton imper. N’aies crainte les vitres sont teintées »
Encore heureux ! Les vitres oui, mais son rétro non, et je suis installée au milieu, à l’arrière, pile dans son champ de vision…
Je fulmine intérieurement mais je m’exécute et pose mon imper sur mes genoux.
J’entends Maître A éclater de rire
« Tu es joueuse elle/ève ? Ou peut-être es-tu inconsciente ?! Ou encore peut-être aimes-tu être corrigée pour agir ainsi ? »
Oups, panique à bord. Je comprends pourquoi c’est un ami de mon guide, on croirait l’entendre ! J’enlève mon imper et le pose à côté.
« Je vous prie de m’excuser Monsieur »
« Bien, tu deviens raisonnable ! Mais penses-tu que tes cuisses ainsi serrées plairaient à ton Maître ? Moi ça ne me plait pas du tout ! »
« Désolée Monsieur »
J’écarte les cuisses avec peine. Les larmes me montent aux yeux, je suis honteuse ainsi exposée face à un inconnu… J’ai envie de pleurer.
Pourquoi laisse-t-Il un autre que Lui agir ainsi avec moi ?
« Pose tes mains sur tes cuisses… voilà, jolie position ! Attache-toi, nous y allons. Attention elle/ève, je te surveille et gare à toi si tu t’avises de bouger ! »
« Oui Monsieur »
La voiture démarre…
Désir, plaisir, douleur
Epigramme
Je mourrai de trop de désir,
Si je la trouve inexorable ;
Je mourrai de trop de plaisir,
Si je la trouve favorable.
Ainsi je ne saurais guérir
De la douleur qui me possède ;
Je suis assuré de périr
Par le mal ou par le remède.
Poème d'Isaac De Benserade
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis ;
Et que l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand est changée en un cachot humide,
Où l’espérance, comme une chauve-souris,
S’en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D’une vaste prison imite les barreaux,
Et qu’un peuple muet infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent de furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l’Espoir,
Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Poème de Baudelaire
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