Une histoire sensuelle et sans suite
Ça fait crac ça fait pschtt
Crac je prends la fille et puis pschtt
J'prend la fuite
Elles en pincent toutes pour ma pomme cuite
J'suis un crac, pour ces p'tites
Crac les v'la sur l'dos et moi pschtt
J'en profite

Leurs p'tits cœurs palpitent
Tandis qu'elles s'excitent
Qu'elles s'envoient au zénith

Elles sont gonflées, ouais, mais très vite
Elles craquent et alors pschtt
Crac c'est les nerfs, et puis pschtt
Y a comme une fuite

J'aime jouer avec la dynamite
Quand ça craque, ça fait pschtt
Crac, j'allume la mèche et puis pschtt
Je m'exit



                                                               Serge Gainsbourg 

Petit texte écrit avant de connaître mon Guide, à l’occasion d’un défi lancé par mon ami Maître Maillol lors d’un petit « jeu de mots » entre nous.

J’en profite pour le remercier de son amitié si précieuse et lui souhaiter, ainsi qu’à sa Muse, de merveilleux moments et d’étourdissantes étreintes!

J’en profite également pour Vous remercier, mon Guide, d’avoir eu l’intelligence de comprendre cette amitié, de ne pas Vous y être opposé et de ne pas Vous en offusquer.

Je suis réveillée par Votre souffle chaud sur ma nuque.

Surtout ne pas montrer mon excitation… C’est la consigne, je n’ai pas le droit de bouger.

« Ma petite chienne, au réveil ton maître te prend comme bon lui semble et si bon lui semble. Si je m’approche de toi tu dois attendre patiemment sans esquisser de mouvement. Si tu bouges et prend la moindre initiative telle que tenter de te rapprocher de mon sexe, saches que tu partiras frustrée au travail et attends toi le soir à assumer les conséquences de ta désobéissance ! »

Je ne bouge pas, je vais tenir bon…pourvu que je tienne bon !! 
Ahhhhhh, c’est terrible, vos baisers se sont emparés de mon coup, vous le mordillez maintenant…
Vous savez à quel point je suis sensible ici et que la frontière délice/supplice est mince quand vous vous activez ainsi.
Elle est maintenant franchie, c’est insupportable, inhumain !!
  
J’ai envie de hurler « prenez moi Monsieur  s’il vous plait ! »
 
La tension sexuelle engendrée par vos caresses, je le sais, ne peut être atténuée que par votre sexe en moi.
Je vais imploser, j’ai envie d’implorer, je vous déteste de me tourmenter ainsi !
Vous frottez maintenant Votre sexe tout contre le mien…non s’il Vous plait Monsieur, pas ça  je ne vais pas pouvoir me contenir…je mors mes lèvres, je sers les poings…ne pas bouger surtout ne pas bouger…j’ai envie de hurler !!

Je me retiens, je reste silencieuse et ne bouge pas…mon sexe est inondé, et les larmes coulent sur mes joues, c’est ainsi que mon corps a choisi d’extérioriser cette tension intérieure…
Je n’en peux plus, je sens que je vais céder, je prends ma respiration, j’entrouvre la bouche pour Vous supplier de me posséder…mais c’est le moment que Vous choisissez pour me glisser dans un souffle à l’oreille

« Je suis très fier de toi ma douce, tu progresses de jour en jour…viens, empale toi, bouge pour moi…montre moi à quel point tu aimes ton Maître »

Dieu que la journée commence bien !!
  
C’est bien évidemment en retard que je pars au travail, d’autant plus que ma tenue ne Vous convenant pas, j’ai du me changer…c’est la règle, je ne peux sortir sans que Vous ayez donné Votre aval sur ma tenue !

Je cours dans les escaliers, je me sens légère et fière !!C’est la première fois que nous faisons l’amour ainsi et je sais que c’est un cadeau que Vous m’avez fait, une très belle récompense ! Avant de démarrer la voiture je Vous envoie un texto

« Merci mon maître d’avoir été aussi bon avec moi. Je Vous aime tant !! »
  
Votre réponse ne tarde pas
  
« C’est moi qui te remercie ma douce…ce que tu me donnes est inestimable…et nous ne sommes qu’au début ! Je vais faire de toi ma reine et tu seras mon royaume. J’en serai le souverain attentif et ferme et je garantirais ta sécurité et ton intégrité face à tout et tous. Ton Maître qui t’aime » 

Les larmes coulent encore mais comme c’est bon, comme c’est beau !
  
La journée se passe dans la gaieté. Rien ne peut m'atteindre je me régale de vos mails tous plus tendres les uns que les autres…mon Maître est fier de moi, il m'aime et m'ouvre les portes d’un monde merveilleux.
Je pense à notre soirée, j'ai tellement envie de Vous plaire, si Vous saviez!
Je rentre plus tôt que Vous je range, nettoie…je veux que notre petit nid d'amour soit parfait pour votre retour!
Je cours à la douche, Vous arrivez dans une heure et je me dois d'être parfaite pour Vous accueillir!
  
La douche prise, je traque le moindre poil car je sais Votre courroux terrible si je faute à ce niveau…maquillage léger, coiffée, je vais m'habiller dans la chambre.

Je sors les paquets que j'ai caché sous l'armoire... c'est la soirée idéale pour Vous faire, moi aussi,un cadeau!
J'en sors une magnifique nuisette blanche que j'ai achetée dans 1 boutique vintage aux puces.. Elle est parfaite, d’une longueur idéale!
Je m'empare maintenant du corset en cuir, une folie ce corset, mais il est sublime. Vous allez adorer, j'en suis sure!  

Je me contorsionne pour réussir à l'attacher correctement mais le résultat est parfait.
Le temps presse…vite j'enfile ma "ceinture porte bas", des bas noirs et les très jolies mules que Vous m'avez offertes...je les adore, même si je ne suis pas encore tout à fait à l'aise sur leurs talons pour moi vertigineux!

Ouf , tout est prêt !
  
Sur la table du salon le plateau apéritif...j'allume les bougies, mets une musique d'ambiance...il ne me reste qu'à enfiler mon collier…je le fais et mon esprit se met à vagabonder.je rêve du jour où Vous me demanderez "officiellement" d'être Votre soumise et où je porterai enfin mon vrai collier, celui qui symbolisera mon engagement absolu auprès de mon Maître.

La sonnerie du téléphone me tire de ma rêverie...
  
"Je me gare ma douce...prépare toi comme il se doit, j'arrive!"  

Mon coeur bat la chamade, quel lâcheur celui là ! Je n'ai plus aucun contrôle sur lui depuis notre rencontre, il a changé de camp, il Vous a juré allégeance !!
Je suis en position, agenouillée, les jambes écartées, les mains dans le dos. A ma droite sont posés vos chaussons…
La clé dans la serrure, la poignée tourne...je vais défaillir!
La porte se referme, mes yeux sont baissés, je ne peux voir votre réaction. Vous avancez et Vs tenez devant moi…j'ai du mal à respirer ce moment me semble durer des heures!!
Enfin votre main caresse mes cheveux
  
"Tu es très belle ma douce. Je suis conquis"
"Merci Monsieur"
  
Votre main se tend, j'en embrasse la paume, j'ai envie de la lécher, de la mordre, mais je me retiens!
C'est le sourire aux lèvres que je délace Vos chaussures et Vous mets Vos chaussons…

J’entends enfin le bruit tant attendu, Vous dégrafez votre pantalon.
Je vais pouvoir Vous montrer l'étendue de mon amour...
J'aime ce moment, cette façon de se dire bonjour... Votre sexe dans ma bouche est pour moi, chaque soir, comme un deuxième levé de soleil...

Je constate avec délice et fierté que ma surprise fait son effet. mon Maître est dans tous Ses états!
Ainsi, à Vos pieds, Votre sexe en émoi dans ma bouche, je suis la plus heureuse des femmes.
 
"ça suffit ma tendre…allons boire un verre… mais avant, lève toi que je te regarde et t'inspecte comme il se  doit"

Je m'exécute, tourne sur moi même, je Vous tourne maintenant le dos. Je me penche, jambes écartées et mains sur les genoux comme Vous me l'avez appris. Votre main s'insinue entre mes jambes, fouille mon intimité, elle s'attarde, me caresse longuement…
Je souris, je Vous sais séduit… cette inspection n'en est pas vraiment une, elle ressemble plus à une récompense. Je suis fière…

Mais Vous Vous ressaisissez.
  
"C’est parfait, tu fais honneur à ton Maître…viens, je t'offre un verre tu le mérites"
  
Vous Vous installez dans Votre fauteuil, je me place à Vos pieds et m'apprête à Vous servir Votre verre.
  
"Laisse, je t'ai dit que je t'offrais un verre c'est moi qui sers…profites en ma tendre"
Je saisis le verre que Vous me tendez. Vous prenez le votre.
"Regardes moi"
  
C'est des yeux plein d'amour que je lève sur Vous et je constate avec délice que les Vôtres me le rendent bien.

" Je t'aime ma soumise…tu es celle que je cherche depuis si longtemps...le temps est venu pour nous de nous engager pleinement…as-tu lu le contrat que j'ai rédigé? As-tu pleinement pris conscience de ce qu’il représente?"

"Oui Monsieur j'en ai pleinement conscience"
"Acceptes tu de t'engager et de recevoir ton collier?"
"Oh oui Monsieur je l'accepte et le désire profondément"
"Bien…dans ce cas je te laisse 15 jours pour rédiger tes engagements à mon égard. Si ceux ci me conviennent, nous signerons ce contrat et je te remettrai ton collier…tu as encore 15 jours pour réfléchir ma soumise…après il sera trop tard, tu seras ma possession, mon royaume"
"Oui mon Maître j'en ai conscience"
"Très bien alors trinquons! Je suis heureux "
"Moi aussi Monsieur…"
Le reste de la soirée s'est passé dans une ambiance tendre, petit plateau télé, nous étions tous les deux très émus.
Je Vous connais mon Maître, et je sais décoder les signes maintenant…ma tête sur Votre cuisse, Vos mains caressant mes cheveux, je suis heureuse, je suis à ma place.
 
"Il est temps…allons nous coucher"
  
Une fois dans la chambre, je me place face à Vous, agenouillée sur le lit...j'ai très envie de souhaiter une douce nuit à Votre sexe mais Votre main saisi mon menton et m'oblige à Vous regarder.
  
"Non ma douce…je t'ai fait la proposition que tu attendais tant...tu l'as acceptée mais nous n'avons pas encore signé…je ne te toucherai donc plus avant de te passer le collier…d'ici là pas de sexe, pas de jeu…"

Je suis surprise…je murmure un "bien Monsieur"
Nous nous couchons, je ne sais que faire...
  
"Viens tout contre moi ma soumise…voilà c'est bien…ne bouges plus…dors…je t'aime"
"Moi aussi mon Maître… je Vous aime"

Paroles: D. Pankratof. Musique: S. Lebel   1985

J'ai tout mangé le chocolat
J'ai tout fumé les Craven A
Et comme t'étais toujours pas là
J'ai tout vidé le Rhum Coca
J'ai tout démonté tes tableaux
J'ai tout découpé tes rideaux
Tout déchiré tes belles photos
Que tu cachais dans ton bureau

Fallait pas m'quitter tu vois
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand t'es pas là

J'ai tout démonté le bahut
J'ai tout bien étalé la glu
Comme t'étais toujours pas rev'nu
J'ai tout haché menu menu
J'ai tout brûlé le beau tapis
J'ai tout scié les pieds du lit
Tout décousu tes beaux habits
Et mis le feu à la pend'rie

Fallait pas m'quitter tu vois
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand t'es pas là
Fallait pas gâcher mon cœur
M'laisser sans baby-sitter
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand mes yeux pleurent

J'ai tout renversé les poubelles
J'ai tout pillé ta belle vaisselle
Attends c'est pas tout à fait tout
J'ai aussi dépensé tous tes sous

Fallait pas m'quitter tu vois
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand t'es pas là

Viens t’asseoir sur mon dard enduit de vaseline

Car je connais tes goûts, ma vicieuse Line,

Et qu’il te faut sentir

Un gros membre enfoncé dans tes chairs élastiques,

Cependant que d’un doigt prompt à te divertir

Par-devant tu t’astiques.

Sur ce clou palpitant assise sans bouger,

Tu n’attends le plaisir que de ton doigt léger,

Mais sitôt qu’il s’amène,

Lancinant et rapide, infernal et profond,

Ton corps comme en fureur sur mon dard se démène

Pour l’entrer jusqu’au fond !

Poème de Louis Perceau (1921)