Le spleen alourdit l'air ce soir, j'ai du mal à respirer...
La mélancolie me submerge, je lutte pour résister.
Une semaine est passée, une semaine seulement
Aujourd'hui j'ai très mal, le temps s'égrenne trop lentement.
Ce soir je me perds, mes démons me violentent,
Mon âme et mon corps, d'une seule voix se lamentent.
Cette nuit je tends l'oreille en quête de Votre voix,
Mais en écho, un silence, dans lequel je me noie.
Je ferme alors les yeux, espérant capter la lumière
Pénétrante de mon Phare, elle qui m'est si chère...
Mais mon coeur, trop serré, m'empêche de bien voir
Et la nuit reste opaque, seul filtre le désespoir.
Pourtant je Vous sens si présent, en dedans,
Mais comme un manque cruel et non comme mon Calmant
Ce soir je ne suis pas enveloppée par Votre chaleur bienveillante
Et tout me fait peur, l'absence, l'avenir, tout me tourmente.
Seule, je me sens faible face à ces démons,
Même si je ne doute pas de ma place, de mon nom.
La vie en me privant de Vous, ma Force Vitale
Permet à la tristesse de m'entraîner dans ses dédales.
Mais n'ayez crainte Votre petite chienne sait que c'est transitoire
Et qu'une fois l'angoisse apaisée elle sera à nouveau pleine d'espoir !
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